Vivre ou Survivre...
... seul ou même à deux... telles sont les paroles d'une des chansons de Balavoine que j'ai toujours affectionné et qui me convient particulièrement aujourd'hui. Je vous rassure tout de suite, mon chat n'est pas mort et je ne me suis pas coincé le cigare dans la braguette de mon pantalon. En clair TOUT VA BIEN!
Enfin en théorie seulement! Les vacances laissent le temps de cogiter, et sont propices à la baisse de moral. J'en connais un volet dans le domaine, il y a même ma tante qui me tire des fois les tarots, qui me dit que la carte avec la lune apparaît lors de tous les tirages! Cette carte symbolise les doutes, les peurs et les angoisses. Pas très cartésien tout ça, je suis d'accord, mais je fais ce que je peux pour tirer la couverture à moi (Aurélie vous le confirmera...).
Aujourd'hui, c'est bien ce mot là qui me pèse:
A ce moment précis, tout l'optimisme, l'humour et l'amour que j'ai pour la vie ne sont plus. Ne vous inquiétez pas, ils seront là à nouveau demain ou après-demain, les jours sans c'est toujours passager.
En y réfléchissant, je me dis à quoi bon? A quoi rime toute cette mascarade? Quel est l'objet de mon exsitence et de celle de tant d'autres personnes? Quel est le but ultime?
L'objectif pour cette vie sur Terre je le connais déjà, il suffit de jouer aux Sims pour le savoir d'ailleurs. Ceci est une simplification provocatrice, dénuée de toute poésie, que j'aurais sans doute récusé un autre jour.
Imaginons peut-être que l'homme est quelquechose d'aussi vulgaire qu'un modèle de chaussure de sport voué à disparaître dans un futur proche. Nous pouvons tout à fait imaginer un sénario à la "28 jours plus tard". Dans la catégorie épidémie je nomme la vache folle, la grippe aviaire, la tremblante du mouton (a quand la queue lisse du cochon?). Dans la catégorie catastrophe naturelle je nomme les changements climatiques, la chute d'une comète, le Soleil supernova. Dans la catégorie connerie humaines, je nomme les catastrophes nucléaires ou encore la destruction de la faune et de la flore. Ces exemples ne sont pas exhaustifs, et je crois vraiment qu'il y a beaucoup de candidats à l'extinction de la race humaine.
Allez!! allez! L'homme est très intelligent, il est sur la corde raide, mais tel un habile équilibriste, il arrive toujours à rectifier la trajectoire!
L'homme est modeste (enfin pas naturellement): après avoir accepter que sa planète chérie n'est pas au centre du monde, c'est F. Drake, astronome américain, en 1965 qui fait tomber le dernier mythe, "nous ne sommes pas seul dans l'univers". A l'opposé d'un Fox Mulder, il a conjecturé les faits suivant: 5% des 100 milliards d'étoiles de la Voie lactée fournissent assez d'énergie pour faire apparaître la vie soit 5 milliards d'étoiles. Sur ces 5 milliards d'étoiles, il estime que 5% d'entre elles disposent d'un système planétaire soit 250 millions de systèmes planétaires. Enfin, sur ces 250 millions de systèmes planétaires, il estime que 10% d'entre eux contiennent une planète comme la Terre soit 25 millions de Terre!!!!!!!!!!!!!!
Incroyable ça!! Et aucun bonhomme vert ne nous a fait signe encore?????? Ah oui j'oubliais, si le pauvre petit haricot se trouve à l'autre bout de la Voie lactée (soit 30 000 année lumières) avec sa lampe de poche et qu'il fait du morse dans l'espace pour se signaler, cela mettra quand même 30 000 années à nous parvenir si par chance, on braque notre telescope au bon endroit au bon moment.
Bref, c'est pas gagné! C'est pour ça qu'on essaye de remonter dans le temps en regardant très loin avec nos télescopes. On peut remonter ainsi jusqu'à 12 milliards d'années à quelques nanosecondes du big bang ... mais pas avant malheureusement!! En plus il y a quelques clanpins qui croient à la théorie des univers parallèles: et oui notre univers ne serait ni unique ni au centre du monde, il serait seulement une des feuilles de notre mille feuille!!! On passerait de feuille en feuille à l'aide du trou noir...
A chaque fois ça me le fait! Quand j'essaye de prendre du recul par rapport à ma vie bien huilée avec des "projets", des "objectifs" et des "évaluations" à tous les coins de rue, je suis déprimé par l'insignifiance de mon existence, par l'absence de chemins tracés et je suis noyé dans l'immensité de l'inconnu à la recherche de mon étoile du Berger.